Bucher Duro ; camion tactique 4x4

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Le Bucher Duro est LE véhicule polyvalent de l'armée Suisse. Il a été conçu de manière que les troupes elles-même puissent effectuer la majorité de leur transport de personnel et matériel eux-mêmes, sans devoir appeler les camions des centres logistiques. Ceci implique que le véhicule peut être conduit sans permis de poids lourd.

Le Bucher Duro a été développé par l'entreprise Bucher exprès pour un appel d'offres de l'armée Suisse. Les concurrents étaient à l'époque le Mercedes Unimog et Mowag. Bucher a essayé de vendre à d'autres armées, mais sauf à une vente de 150 véhicules à l'armée vénézuélienne (vendu sous la marque de .... Steyr SSF) rien ne s'est matérialisé. Découragée, Bucher a vendu le véhicule à Mowag.

Mowag a monté des composants plus robustes (moteurs Cummins au lieu de VM, transmissions Allison etc.) et haussé considérablement le prix. Ils ont eu plus de succès, surtout avec les versions protégés. Toujours, tous les problèmes ne semblent pas avoir été résolus, les véhicules livrés entre 2003 et 2005 à la British Army apparaissent aujourd'hui plus souvent dans le sites de revente de matériel usagé que dans les sites de la Army elle-même.
Aussi les Bucher Duro dans l'armée Suisse ont souffert de défaillances. Il semble que les compresseur turbo et les transmissions étaient sujets aux défaillances.

Bucher Duro

Bucher Duro

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Le Bucher Duro ayant subi sa mise à jour technique. Celle-ci a été accompagnée de beaucoup de bruit vilains:
- La mise à jour a été donnée au fabricant GDELS Suisse, sans mise au concours. Le prix était fort, l'offre déjà a dépassée le prix original du véhicule. D'autres atéliers se sont intéressés pour le contrat, en promettant des prixs inférieurs, mais les autorités fédérales n'étaient pas intéressés. GDELS a su tirér les cordes.
- En pleine mise-à-jour, le fournisseur des nouveaux moteurs, Steyr Motors, entretemps en possession chinoise, a fait faillite. Consequence: on trouvait un nouveau moteur chez VM. 215 véhicules déjà rénovés devaient rentrer à l'usine pour se faire changer son moteur Steyr neuf contre le moteur VM. A la fin le coût de l'exercise approchait le double du prix du véhicle original.

On note bien l'axe fixe (Starrachse). Le Duro benefit d'une construction des axes un peu curieuse combinant un "Portalantrieb" et une "Starrachse", donc combinant le coût prohibitiv du Portalantrieb avec la faibe garde au sol de la Starrachse. Au moins, le angles d'attaque sont toujours exemplaires.

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[Jean-François BRILLANT]

Merci pour cette "mise à jour".

Les affres des "reconstructions" ou "revalorisations"... Toujours plus onéreuses que prévu à l'origine, avec, souvent, des résultats décevants, pour ne pas dire médiocres...

La combinaison d'un pont portique avec un essieu rigide est, pour le moin, surprenante et il serait intéressant de connaître la justification "technique" de ce montage iconoclaste.

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L'axe DeDion avec les stabilisateurs recoit beaucoup de crédit pour sa stabilité, surtout contre le versement, un problème assez courant avec des camions avec beacoup de garde au sol et des chauffeurs de milice... Peut-être le pont portique a été choisi parce que la place au centre de la roue était déjà occupée par l'axe DeDion et les stabis?
Dans notre cas, le coût exorbitant de la révalorisation se doit aussi, parce qu'on a dû corriger des manques de construction inhérents du véhicule, qui, d'ailleurs, n'était avec un peu plus de 20 ans pas encore vieux au sens militaire. Le constructeur Bucher n'avait ni de l'expérience dans la construction de véhicules ni de de synergies pour en profiter, et il devait s'affronter à un concurrent concu à être offert à un prix très concurrentiel: le Unimog 140L, une variante de l'Unimog qui ne s'imposait pas, à ma connaissance seul la artillerie de côte Suédoise l'achétait.
Pour le Bucher, le problème d'un concept cher à offrir au prix concurrentiel avait pour conséquence qu'on achétait des composantes trop faibles (comme le moteur VM) ou que des composantes essentielles étaient omises (comme le refroidisseur d'huile). Des composantes qui devaient été ajoutés ou remplacées lors de la révalorisation.

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