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par famas80 » mer. 28 avr. 2021 09:45
En 1958, l'Armée de l'air française, engagée dans une lutte anti-guérilla durant la guerre d'Algérie cherche à remplacer les Morane-Saulnier MS.733A et les T-6 qu'elle utilise comme avions d'observation et d'appui des troupes au sol. Elle arrête son choix sur le T-28B, mais l'appareil n'est plus produit et l'U.S. Navy n'est disposée à en céder ni sur son parc ni sur ses surplus. En revanche, il existe une société, Pacific Airmotive (Pac Aero), qui reconditionne, pour un usage civil (Nomad 1 et 2) les T-28A en surplus de l'Air Force en les équipant de moteurs de 1 300 ou 1 425 ch. Sur la base de cette expérience, l'Armée de l'Air rachète quelque 150 cellules de T-28A.
Ces cellules seront livrées à Sud-Aviation qui les adaptera pour les équiper du moteur R-1820 (récupérés sur des B-17 en surplus) et de l'hélice de la version B, mais qui en plus, ajoutera sous les ailes des points d'ancrage de pièces d'armement et bien sûr, des protections de combat pour l'équipage. Cette nouvelle version baptisée Fennec par la France, parfois désignée dans certains articles américains T-28S (pour Supercharger (compresseur)) ou T-28F (pour France), peut ainsi recevoir 4 bombes de 120 kg, ou 4 mitrailleuses de 12,7 mm ou bien encore deux paniers garnis chacun de 7 roquettes, ou toute combinaison possible de ces armes.
Forts de l'expérience française, les Américains réaliseront une version équivalente au Fennec, le T-28D, qu'ils utiliseront (ou prêteront) pour les luttes anti-guerilla en Asie et en Amérique centrale.
(source Wickiki)
"l'ISTC est à la méthode MONTAUBAN ce que le Kamasoutra est à la position du missionnaire"
"On ne se marie pas avec Marianne pour la décevoir"