Cette vue de l'arme et de sa roquette va permettre de comprendre le fonctionnement de l'ensemble. C'est Soviétique, c'est donc simple, rustique et efficace.
La mise à feu de la roquette est pyrotechnique. Sur la poignée pistolet on distingue la queue de détente et la gâchette, comme sur un revolver...
Lors de l'introduction de la roquette un ergot s'engage dans une encoche du tube, l'amorce du propulseur de démarrage est donc, de facto, positionnée en face du percuteur.
Lorsque la détente est actionnée le percuteur frappe l'amorce, mettant à feu le propulseur de démarrage et une double mèche lente qui :
a) mettra à feu le propulseur de croisière,
b) mettra à feu le dispositif d'auto-destruction après 800 mètres de trajectoire si la roquette n'a pas atteint sa cible.
Le propulseur de démarrage "éjecte" la roquette, après une course de 10 mètres, le propulseur de croisière est mis à feu et les ailettes stabilisatrices se déploient à l'arrière de celui-ci.
Ces ailettes stabilisatrices sont à l'origine d'un point singulier du tir au RPG-7 :
leur grande taille offre une forte prise au vent, par fort vent de travers la queue de la roquette dévie dans le sens du vent et la roquette "remonte" au vent. Il faut donc, lorsque le vent vient de droite, corriger la visée à gauche et inversement...
Le dispositif de verrouillage de l'optique de visée est bien visible.
Le réticule rappelle celui du LRAC de 73mm que les moins jeunes ont connu...
Le revêtement en bois, autour du tube, évite au tireur de se cramer la joue...

RPG-7 : l'arme et sa munition